ELWERTscher
Familienverband e.V.

ELWERT
Immanuel   Gottlieb
( 1759 - 1811 )

Camarade de classe et ami de Schiller

Au dessous de la façade-est de la gare de Cannstatt (banlieue de Stuttgart), se trouvent deux tunnels : l’un dessert la rue Daimler, l’autre la rue Elwert, en souvenir du médecin Immanuel Gottlieb Elwert, né le 6 mars 1759 à Cannstatt, fils du médecin Johann Friedrich Elwert et de la fille du médecin Rosine Charlotte Jenisch.

Peu de temps après la naissance d’Immanuel, son père fut appelé par le Duc Carl Eugen de Wurtemberg, en qualité de médecin personnel et médecin du Corps de la Garde à pied du Duc, à Ludwigsburg, ou Immanuel fut scolarisé.

Il fréquenta la’Lateinschule’de Ludwigsburg, ou il côtoya dans la 2° et 3° classe Frédéric Schiller, qui devint son ami. Ils furent séparés lorsqu’Elwert en 1772, alla au lycée de Stuttgart.

Le 20 janvier 1774 il fut admis à l’Académie militaire, fondée par le Duc Carl Eugen, installée à la ‘Solitude’ non loin de Ludwigsburg, ou il retrouva Schiller.

Deux fois : en 1778 en anatomie et en 1779 pour la défense de la langue allemande parlée et écrite, Elwert et Schiller reçurent un prix académique.

En 1779, le destin apportait à Schiller l’honneur de recevoir quatre prix avec mentions, et d’être nommé Chevalier académique, en présence de Goethe.

Elwert recevait lui-même durant ses études universitaires cinq prix, puis il alla à Strasbourg poursuivre ses études.

En 1780, Docteur en médecine à Tübingen, étudiant à Strasbourg, auteur de ‘ l’Art de la médecine judiciaire ‘.

En 1781, on retrouve trace de sa visite à l’Académie militaire de Pfeffel (réservée aux protestants) à Colmar.

A Strasbourg,, son ami Schiller lui écrivait qu’il servait comme médecin militaire au régiment de grenadiers à Stuttgart, du Général Augé ; insatisfait de sa situation, il prédisait ‘que ses os lui avaient dit en toute confidence, qu’ils ne voulaient pas pourrir au pays des Souabes’.

Après l’émigration de Schiller à Jena et Weimar, les deux amis restèrent en contact.

Les familles Elwert et Schiller entretenaient des rapports d’affinités et de parenté :

Les sœurs de Schiller étaient marraines des demoiselles Elwert.

Le père d’Immanuel Elwert, visitait aussi en sa qualité de médecin, la mère de Schiller à la ‘Solitude’.

La belle-mère de Schiller, Madame de Beulwitz qui séjourna quelques temps chez une amie à Gaisburg, vantait quand elle fréquentait les bains de Cannstatt, Elwert qui lui avait prescrit un excellent traitement pour les maladies nerveuses.

Immanuel Gottlieb Elwert fut marié trois fois, il décéda le 27/11/1811à Cannstatt, et laissa quatre enfants.

Médecin officiel et médecin de ville, il était membre d’honneur et correspondant de la société des médecins et chirurgiens suisses.

Il se distingua aussi comme écrivain, outre quelques poésies, il écrivit un livre capital sur la médecine et la psychologie, en 1792, ’Einige Fälle aus der gerichtlichen Arzneykunde’, et en 1794 ‘Uber den Selbstmord in bezug auf gerichtliche Arzneykunde, traitement pratique de la médecine légale, étude sur le suicide.

 

Vorhergehende Seite

Startseite

Nächste Seite